EPC (EPA:EXPL) - EPC - Résultats 2012 du groupe EPC

Directive transparence : information réglementée Communiqué sur comptes, résultats, chiffres d’affaires

27/03/2013 18:17

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INFORMATION FINANCIERE 
RESULTATS 2012 DU GROUPE EPC

Paris, le 27 mars 2013,

1. Chiffre d'affaires et Résultats

Le chiffre d'affaires du Groupe, à fin 2012, s'élève à 322.3 EUR en baisse
de 0.7% par rapport aux 324.6 EUR de l'exercice 2011. A taux de change et
périmètre constant, l'augmentation est de 1.5%.

Le résultat opérationnel courant est en repli pour s'établir à 6.5 EUR,
contre 9.4 EUR en 2011. La rentabilité opérationnelle passe ainsi de 2.9% à
2.0% du chiffre d'affaires. Cette performance décevante est pour l'essentiel
liée à un niveau d'activité déprimé dans la zone Europe du Sud (France,
Italie et Espagne) ainsi qu'en Pologne, amenant les sociétés du groupe
présentes sur ces pays à passer sous leur point mort d'activité.

Le résultat opérationnel, intègre des charges liées aux restructurations
réalisées en 2012 en Italie, en Allemagne et en Irlande, l'impact résiduel de
la réclamation lié à l'accident de Billy Berclau de 2004 et un impact
résiduel de l'activité défense réalisée en 2010. Il est en baisse et
s'inscrit à 4.9 EUR contre 7.0 EUR en 2011.

Après prise en compte du résultat financier et du résultat des sociétés
mises en équivalence, le résultat avant impôt est un bénéfice de +1.4 EUR
contre +4.2 EUR en 2011.

L'impôt reste à un niveau élevé à 4.8 EUR, contre 3.4 EUR en 2011. Le
résultat du groupe a été réalisé principalement dans des sociétés qui ne
bénéficient plus de déficits reportables et donc payent l'impôt.

Le résultat des activités abandonnées est largement positif à 1.2 EUR. Il
intègre le produit d'une réclamation sur un chantier dans la zone Océan
Indien (activité abandonnée en 2011. Il intègre également des reprises sur
les provisions enregistrées en 2009 sur BFMS (Burkina Faso) rendues possibles
par l'issue favorable de l'arbitrage remporté contre le client Etruscan.

Le résultat net total consolidé 2012 s'établit donc en perte à -2.4 EUR, à
comparer à une perte de -0.9 EUR réalisée en 2011.


En milliers d'euros                 Exercice       Exercice      Variation
                                      2 012          2 011
                                                   (retraité)

CHIFFRE D'AFFAIRES                   322 327         324 629         (0,7%)

RESULTAT OPERATIONNEL COURANT          6 542           8 705        (24.8%)

RESULTAT OPERATIONNEL                  4 890           6 314        (22.5%)

RESULTAT NET                          (2 237            (877)          N/A
dont part du groupe                   (2447)           (1402)

2. Dépenses d'investissement

En 2012, les dépenses d'investissements en immobilisations corporelles
(incluant les biens acquis en crédit bail) s'élèvent à 18.8 EUR, à comparer
à 11.8 EUR en 2011.
Le montant d'investissement a été particulièrement fort en 2012 du fait de la
concomitance de 3 projets importants :
  * 2.0 EUR correspondent à la quote-part EPC (40%) d'investissements
    réalisés sur le projet MCS,
  * 1.7 EUR liés au renouvellement du contrat CBG en Guinée
  * 1.0 EUR lié au contrat Danemora en Suède.

Ces projets rentrent pleinement dans la stratégie de développement sur les
marchés en croissance (Afrique et Moyen-Orient) et dans le domaine Minier.

Par ailleurs un effort particulier de rattrapage a été réalisé sur la zone
démolition (4 EUR) qui a connu une croissance constante de son activité depuis
3 ans avec un niveau d'investissement faible.

3. Financement

Endettement

Le montant des dettes financières a augmenté de 4 EUR au cours de l'exercice
2012 :

En milliers d'euros               Exercice 2012        Exercice     Exercice    
                                    
                                      (Après              2012        2011
                                   refinancement)       (publié)
                                 (pour information)
Dettes financières non courantes       48 388             21 388       27 539
Dettes financières courantes 
(hors découverts bancaires)            22 136             46 734       27 919
Découvert                                 775              3 177       11 831
Total dettes financières               71 299            71  299       67 289

La hausse de l'endettement sur la période a été rendue nécessaire du fait du
niveau élevé des investissements (MCS, Danemora, CBG, Démolition).

Le groupe a renégocié un accord de refinancement en février 2013 qui a permis
de reclasser en dettes non courantes 27 EUR de dettes courantes.

Ce nouvel échéancier qui réaligne les échéances des dettes avec les
cash-flows attendus des investissements réalisés permet de consolider une
situation financière seine et durable.

Trésorerie

La trésorerie nette du Groupe a augmenté de 3 EUR au cours de l'exercice. On
constate également une forte diminution des découverts bancaires qui ont été
fortement réduits par une gestion plus active de la trésorerie.

                                                       Exercice    Exercice 
En milliers d'euros                                      2012        2011

Total trésorerie et équivalents de trésorerie           18 890       24 682

Découverts bancaires                                    (3 177)     (11 831)
Total trésorerie nette                                  15 713       12 851

L'Endettement Net (Dettes Financières - Trésorerie) a augmenté de 9.7 EUR sur
l'exercice 2012. Cette augmentation s'explique essentiellement par l'effort
d'investissement exceptionnel réalisé en 2012 afin de soutenir la stratégie
de développement sur les marchés en croissance et dans le secteur minier.

4. Perspectives 2013

L'année 2012 a été difficile  sur nos marchés européens; cela nous a
conduit à porter nos efforts sur les domaines suivants qui devraient
bénéficier à l'ensemble des zones:

 - Deux nouveaux contrats de fourniture du Nitrate d'Amonium (matière première
   principale du groupe) ont été conclus. Cette nouvelle structure
   d'approvisionnement offre une économie significative en termes de coût et
   introduit une meilleure flexibilité.
 - Le programme d'assurance groupe a été intégralement renégocié, il conduit
   à la fois à une amélioration du niveau de couverture, à une baisse des
   primes et à une diminution du risque conservé par la captive d'assurance
   EPCapré


En outre, l'année 2013 devrait se traduire par une consolidation de la
rentabilité du groupe sur ces différents marchés du fait des démarches
spécifiques décrites ci après :

En particulier sur la Zone 1 - Europe du Sud et dans le domaine des Explosifs et
du Forage Minage, tous les contrats importants avec les donneurs d'ordres
traditionnels du groupe ont été reconduits sur 2013. Cela permet de garantir
un maintien des parts de marché au niveau actuel. La prise de commande a
également été bonne dans le domaine des travaux publics.

Compte tenu de la décroissance des volumes sur cette zone en 2012, le groupe
EPC a décidé de procéder à des ajustements structurels importants. Une
démarche a été engagée dans ce sens chez EPC France et ALPHAROC. Les
comités d'entreprises concernés ont été consultés sur un projet de fusion
des deux entités qui pourrait entraîner un Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE).

L'objectif est de regrouper l'activité en France sur 4 grandes régions qui
géreraient à la fois l'activité de distribution (les dépôts d'explosifs) et
le service (Forage et Minage) permettant à la fois une optimisation des
ressources et des économies significatives en matière de frais de structure.

Une rationalisation des moyens de distribution est également en cours en Italie
avec un plan d'économie associé.

Dans la démolition, les carnets de commande sont solides et l'activité devrait
rester soutenue. Les sociétés devraient voir leur rentabilité progresser du
fait des importants efforts d'investissement réalisés en 2012.

L'activité dans la Zone 2 - Europe du Nord et de l'Est est à nouveau attendue
en hausse en 2012, notamment en Scandinavie où le contrat avec Danemora
apportera sa contribution en année pleine sur un marché globalement bien
orienté.

Au Royaume-Uni, au-delà de la fusion des entités juridiques intervenues début
2013, les effectifs de la branche explosifs seront également ajustés pour
prendre en compte la baisse attendue du marché. L'Irlande devrait progresser
légèrement. Les Etats-Unis apporteront leur première contribution
significative à l'activité de la zone. L'activité Additifs diesel est
attendue en hausse et devrait rester très bien orientée.

Une réflexion stratégique est en cours sur l'Europe Centrale.

L'ensemble des mesures de restructuration et de rationalisation engagées dans
les zones 1 et 2 portent sur des économies attendues en année pleine de
l'ordre de 4 EUR

La Zone 3 - Afrique et Moyen Orient devrait voir son activité nettement
progresser en 2013 en particulier grâce à MCS en Arabie Saoudite dont les
ventes ont enfin démarré de manière significative.

Un effort particulier a été entrepris pour développer le suivi des contrats
miniers sur nos zones d'implantation traditionnelles.  Les premiers résultats
concrets sont  attendus cette année.

Enfin tout sera mis en oeuvre pour accompagner le développement du Gabon, du
Cameroun, de la Guinée, du Sénégal et de la Côte d'Ivoire qui doivent être
en mesure de fournir dans des conditions optimales des donneurs d'ordres
particulièrement dynamiques.

Dans le contexte économique actuel, EPC réaffirme sa volonté stratégique de
se concentrer sur les pays où les filiales du groupe sont numéro 1 ou numéro
2 sur leur marché, ou bien possède un avantage compétitif et de rentabilité
important.

Les comptes ont été arrêtés par le conseil d'administration du 27 mars 2013,
                   les procédures d'audit sont en cours.